Et si certains nombres révélaient les dettes de nos vies antérieures ?
La numérologie karmique consiste à mettre en lumière ceux que vous portez, tout en intégrant le concept de réincarnation. L’interprétation s’effectue alors sous ce prisme, avec ce que cela suppose de psychologie transgénérationnelle et de spiritualité. Les nombres, implantés dans votre « Code source d’incarnation » (identité + date de naissance), dissimulent des indices de vos expériences passées. Ils racontent, d’une certaine manière, l’histoire de votre âme.
Dans cette page, vous allez connaître quels sont ces nombres, ce qu’ils peuvent bien signifier et à quel niveau les trouver, dans votre profil numérologique.
Qu’est-ce que le Karma en numérologie ?
L’Origine du concept karmique
Le concept de « Karma » prend ses racines dans des grands courants spirituels, essentiellement orientaux, comme l’hindouisme ou le bouddhisme. Il est souvent compris comme étant un mot pour désigner le destin ou plutôt, la conséquence des actes. Le Karma serait ainsi une mémoire de l’âme. Il véhiculerait dans la vie présente des dettes ou des leçons à apprendre, héritées de vies antérieures.
Récupéré ensuite dans l’ésotérisme occidental, le concept de Karma a notamment fait son chemin auprès des adhérents de La Société théosophique, à la fin du XIXe siècle. C’est une association internationale qui a remis au goût du jour le principe théosophique de la Grèce antique : toutes les religions et philosophies possèdent un aspect d’une vérité plus universelle. Ils ont ainsi tout naturellement puisé dans les enseignements des religions orientales et répandu le concept de Karma sous nos latitudes, notamment sous la forme d’une loi de rétribution ou : Loi de cause et d’effet.
Le karma dans l’approche numérologique
Selon les kabbalistes contemporains, le Karma correspond à une suite de défis que l’on sélectionne soi-même, juste avant de naître. Une fois incarné, il s’agit alors de surmonter tout particulièrement ces épreuves là, un peu comme un passage obligé. Cela n’exclue en rien la survenue d’autres défis, non choisis, dont la résolution dépend totalement du libre arbitre individuel. Cette vision est portée par l’Histoire des trois voyageurs, plus connue sous le nom des Trois princes de Serendip.
En numérologie, on considère que la nature des défis peut être révélée par les nombres que nous portons au travers de notre date de naissance et de nos noms et prénoms. Des données qui seraient volontairement attribuées par notre âme, afin de constituer une sorte de feuille de route. On peut le voir comme une mémoire vibratoire, puisque du point de vue de la numérologie, lorsque l’on parle de nombre, on parle en vérité de vibrations.
La numérologie est un outil pour mieux se connaître soi-même. Elle est extrêmement pertinente pour accompagner un travail de développement personnel. C’est pourquoi, généralement, la numérologie karmique tend à voir les choses de manière plus positif. Plutôt que de considérer le Karma comme une punition sanctionnant des comportements passés, il est vu comme une opportunité d’évolution personnelle.
Par conséquent, en numérologie karmique, certains nombres sont considérés comme « karmiques », c’est-à-dire qu’ils sont supposés porter une charge issue de vies antérieures, souvent en lien avec des dettes karmiques ou des leçons non apprises. Ces nombres peuvent indiquer des défis spécifiques que l’âme doit relever dans cette incarnation pour évoluer spirituellement. La numérologie peut en expliquer la signification, grâce à l’interprétation du nombre.
Les 4 nombres karmiques classiques
Ces nombres karmiques ne sont pas les nombres de base utilisés en numérologie (1 à 9 + 11, 22, voire 33), mais des nombres composés. Ils apparaissent avant réduction dans les différentes facettes d’un thème numérologique. Ce sont des dettes karmiques majeures, porteuses de leçons fondamentales, signes d’un Karma « lourd ».
Par conséquent, la numérologie moderne occidentale, héritage de Pythagore, n’a retenu que 13, 14, 16 et 19 comme nombres de « dette karmique ». En effet, ceux-ci montrent une leçon à apprendre, liée à un abus spécifique dans une vie passée. De plus, ils se réduisent à des nombres fondamentaux (4, 5, 7, 1) qui indiquent un effort de rééquilibrage.
13/4 : le Karma du travail et de la discipline, l’abus de statut hiérarchique
Les problèmes karmiques qu’il révèle sont des vies passées liées à…
- des difficultés avec le travail et la hiérarchie ;
- la dépendance, notamment matérielle ;
- la manipulation des autres ;
- le manque de rigueur, la paresse.
Dans la vie présente, les porteurs de 13/4 peuvent connaître une ou plusieurs situations suivantes :
- une instabilité professionnelle ou même un chômage persistant ;
- des tensions et des conflits entre collègues ou avec la hiérarchie ;
- de grosses difficultés pour s’organiser, prioriser, planifier ;
- un terrain sensible au Burn-out.
C’est une dette karmique qui s’exprime essentiellement dans le domaine professionnel. Les défis qui en découlent poussent à apprendre la discipline, la persévérance, la responsabilité. Les pièges à éviter sont la procrastination, la dispersion, ou encore la victimisation. Le succès vient uniquement par le travail soutenu, organisé et honnête. Surmonter cette dette karmique peut conduire à s’extraire de croyances limitantes, gagner en résilience, ou encore accéder à une certaine cohérence intérieure.
14/5 : le Karma de la liberté et de l’excès, l’abus des sens
Ce nombre révèle des vies antérieures marquées par…
- l’abus de liberté personnelle ;
- un rapport au corps discutable ;
- des comportements irresponsables ;
- une vie dissolue.
Dans cette incarnation, les porteurs de 14/5 peuvent connaître une ou plusieurs situations suivantes :
- une vie intime et sentimentale chaotique ou très libertine ;
- une santé physique et/ou mentale fragile ;
- une tendance à l’impulsivité et des comportements extrêmes ;
- une difficulté à mener une vie stable et raisonnable.
À noter que le 14/5 est fréquemment lié à un secret pesant, autour de la naissance de son porteur. Son arrivée peut ne pas avoir été prévue ou voulue par un des parents ou les deux. Ou bien sa venue fait suite à la perte d’un autre enfant de la fratrie. Ou encore, il y a eu des complications lors de la grossesse.
Cette dette karmique est liée au domaine du monde physique, à la manière d’user de son corps et de ses sens. Il y a souvent des soucis avec la santé. Les défis rencontrés ont vocation à trouver l’équilibre entre liberté et responsabilités. Cela suppose d’avoir une meilleure maîtrise sur ce qui procure du plaisir et de parvenir à s’extraire des dépendances de toutes sortes, notamment des addictions. Les pièges inhérents à ce nombre sont l’instabilité, les excès, ou encore la fuite face aux engagements. Dépasser cette dette est une question de maturité, de sagesse d’esprit et d’adopter une bonne hygiène de vie. Il peut cependant être nécessaire de demander de l’aide.
16/7 : le Karma de l’ego spirituel et de l’orgueil intellectuel
Ici, la dette karmique révèle des vies passées à développer ou à subir…
- un comportement égotique ;
- un sentiment de supériorité ;
- une tendance à la manipulation psychologique ou spirituelle ;
- un abus de pouvoir mental ou émotionnel.
Durant l’existence actuelle, les porteurs de 16/7 peuvent connaître une ou plusieurs situations suivantes :
- une liaison amoureuse illicite, honteuse ou réprouvée ;
- des ruptures dans différents domaines (matériel, émotionnel, sentimental, etc.) ;
- des pertes et/ou des deuils fréquents, qu’ils soient symboliques ou non ;
- des états physiques, et surtout psychiques, complexes, menant au plus bas.
Il est très courant que le porteur d’un 16/7 connaisse tôt dans sa vie l’absence d’un ou de ses deux parents. Soit qu’ils se soient séparés, soit qu’il y ait eu un décès.
Ce nombre karmique porte essentiellement sur le domaine de l’affect et de l’esprit. Les défis rencontrés doivent permettre de cultiver l’humilité, de pousser à l’introspection et de tendre vers une purification, tout en s’ouvrant à la dimension spirituelle de l’existence. Toutefois, il y a souvent une chute brutale (perte, maladie, etc.) pour provoquer l’éveil. Les pièges semés sur la route font expérimenter l’isolement, la paranoïa, ou encore une certaine rigidité mentale. Un travail sur l’ego, et notamment l’ego spirituel, est nécessaire pour sortir du schéma de cette dette. Il s’agit donc d’apprendre à lâcher le passé pour avancer et à se maintenir dans une vie saine et morale. Cela demande aussi d’accepter de tourner le regard en soi, pour faire face aux parts d’ombres.
19/1 : le Karma de l’égoïsme et l’abus de pouvoir
Dans des vies antérieures, il y a eu…
- autoritarisme, tyrannie ;
- égocentrisme, individualisme ;
- absence d’empathie ;
- opportunisme.
Au fil de cette vie présente, les porteurs de 19/1 peuvent connaître une ou plusieurs situations suivantes :
- la sensation de mener une vie difficile, faite de combats internes comme externes ;
- une remise en question perpétuelle de la légitimité ;
- une difficulté à mesurer correctement sa propre valeur ;
- une tendance à tout faire pour exister aux yeux d’une personne idéalisée (ou même détestée).
Il est assez courant que les porteurs de 19/1 vivent une relation complexe avec les figures d’autorité. Il s’agit souvent du père. La plupart du temps, ce relationnel est composé de tensions régulières, de conflits ouverts, voire de violence. Mais il peut aussi y avoir le cas de l’absence de cette personne, de son manque d’implication ou même d’une sorte de soumission de cette figure, censée représenter l’autorité. Et enfin, autre possibilité, il peut y avoir un déséquilibre dans le relationnel, parce que trop fusionnels, avec l’un dominant l’autre.
Cette dette karmique parle du pouvoir et de son abus. Les défis jalonnant le parcours doivent développer l’indépendance équilibrée, permettant le respect d’autrui et de soi. Les pièges à éviter sont la solitude, l’orgueil et la difficulté à demander de l’aide. Il est nécessaire de travailler sur la légitimité, afin de mieux jauger de ses propres forces et valeurs, par rapport aux autres. La tolérance est de mise, mais le respect de soi et des autres également. Le porteur de 19/1 doit savoir poser ses limites et exprimer sa pensée vraie, sans brusquer.
Les nombres semi-karmiques et d’épreuve spirituelle
L’attention portée à ces nombres là provient de l’analyse intuitive ou psychique, de la numérologie spirituelle, de corrélations avec le Tarot ou bien de traditions comme la numérologie tibétaine, karmique, ou hindoue.
Toutefois, dans la numérologie pythagoricienne, ces nombres ne sont pas considérés comme karmiques. Pourtant, ils portent souvent une vibration karmique subtile ou initiatique, permettant un nettoyage bénéfique. Leur effet est parfois moins brutal que les karmiques classiques, mais plus insidieux sur le plan émotionnel ou spirituel. C’est pourquoi il peut être intéressant de les repérer.
Ils portent différentes appellations, telles que :
- nombres de mémoire karmique ;
- nombres d’apprentissage ;
- nombres d’épreuves ;
- nombres d’initiation ;
- nombres d’ombre ;
- nombres de purification ;
- nombres de souffrance morale ou psychique ;
- nombres d’auto-sacrifice…
Leur charge karmique dépend du contexte dans lequel ils apparaissent (Chemin de Vie, Nombre d’Expression, Année Personnelle, etc.).
Les nombres karmiques secondaires ou psychiques : des leçons émotionnelles ou spirituelles
12/3 : Le karma de l’auto-sacrifice et de la soumission
Les vies antérieures ont été marquées par…
- un manque d’affirmation ;
- des comportements de soumission ;
- une tendance à l’effacement de soi.
Qu’elles aient été volontaires ou imposées, ces attitudes apportent dans la vie présente des défis demandant à sortir du rôle de victime ou de martyr. Il est nécessaire d’apprendre à s’affirmer et de s’autoriser à utiliser sa créativité pour s’exprimer, sans culpabilité. Cette dette semi-karmique s’accompagne souvent de blocages énergétiques. Elle se manifeste par le manque d’expression de soi, d’imagination, et une difficulté à parvenir au bout d’un projet. Les pièges typiques de ce nombre sont l’auto-sabotage, les difficultés relationnelles, la tendance à supporter trop longtemps des situations injustes.
Ce nombre peut également révéler des complications vécues lors de l’accouchement ou une déficience, notamment d’un sens.
15/6 : Le Karma du magnétisme et de la manipulation sentimentale
Pas très éloigné de la dette karmique 14, le domaine pointé par le 15/6 est d’ordre très charnel. Il concerne donc des vies passées liées à…
- des abus de séduction ;
- du chantage affectif ;
- une utilisation malsaine de l’érotisme ;
- de la jalousie et de la possessivité ayant porté préjudice.
Si, dans la vie présente, l’un ou plusieurs de ces schémas se manifeste, il s’agit d’équilibrer amour, responsabilité, et attachement. Certes, nous vivons à une époque plus libre, concernant les relations intimes. Pour autant, cela ne doit pas signifier se manquer de respect pour plaire, ou imposer à l’autre ce qu’il ne souhaite pas expérimenter. L’enjeu est donc d’apprendre à s’aimer, pour ne pas tout accepter, et/ou à aimer sans manipuler.
18/9 : Le Karma des (dés)illusions, des trahisons et des abus émotionnels
Ce nombre vient souligner des vies antérieures marquées par…
- des tabous, des secrets, des mensonges, des fausses promesses ;
- des manipulations, des abus émotionnels ;
- des trahisons, des désillusions.
Cela a pu être vécu en tant que victime autant que bourreau. Dans la vie présente, les défis poussent à voir clair dans les relations, à développer la compassion sans naïveté, à purifier ses émotions et se libérer du passé émotionnel toxique. Néanmoins, les pièges à éviter sont la dépression, les illusions romantiques et les schémas répétitifs destructeurs.
Par ailleurs, le 18/9 est lié à la figure maternelle et à la féminité au sens large. S’agissant d’un karma, on va donc considérer les problématiques en rapport. Il peut s’agir d’une mère dominante, étouffante ou idéalisée ; absente, démissionnaire ou soumise. Quoi qu’il en soit, cela suggère l’exemple d’un relationnel déséquilibré, voire nuisible.
Les cas du 26/8 et du 29/11
Certains praticiens expérimentés examinent tous les nombres composés individuellement (jusqu’à 31) pour détecter une charge karmique spécifique. Dans le cadre de cet article, citons encore ces deux là.
Le 26/8 est considéré comme un Karma familial, se manifestant par un héritage émotionnel complexe.
Le 29/11 est un Karma spirituel, apportant des leçons liées à la foi, à la loyauté et à la trahison.
À noter que 11 fait parti des nombres maîtres. Nous verrons plus loin comment ils sont ancrés dans le cycle karmique.
Les nombres initiatiques ou transformatifs : des portes d’éveil et des défis de maturité
Il reste encore trois nombres au statut spécifique, suivant la numérologie karmique. Ils sont assez proches des nombres karmiques principaux, quant aux domaines auxquels ils sont liés. Toutefois, leur charge est bien moindre et ils vont surtout faire un focus sur un aspect en particulier. De plus, contrairement aux précédents, qui ont avant tout vocation de libérer et de purifier, ceux-ci sont surtout faits pour évoluer.
10/1 : Le Karma d’indépendance mal utilisée
Il porte le poids de vies passées dans la solitude, la marginalité, le repli et l’individualisme excessif. Ce n’est pas nécessairement une histoire d’égocentrisme, ici. Mais cela peut marquer une rupture dans la relation à l’Autre, qu’elle ait été souhaitée ou non. Aussi, les leçons dans cette vie présente sont d’apprendre à se démarquer sans orgueil ou égoïsme, ou encore de développer la confiance en soi de façon équilibrée. C’est un karma subtil, pouvant être une « porte de renaissance », mais il demande de quitter les vieilles habitudes limitantes.
17/8 : Le Karma du pouvoir mal équilibré
Il met l’accent sur des vies antérieures où le statut et la richesse ont été une trop grande source de fierté et de profits personnels. Plus encore que de dominer par le pouvoir, celui-ci a pu servir à obtenir toujours plus, quitte à spolier autrui. C’est donc plutôt une question d’avidité, potentiellement par peur du manque. Même si ce karma est moins lourd que d’autres, il apporte des défis venant questionner la moralité et le sens des valeurs. Il s’agit d’apprendre à utiliser l’influence ou le succès avec conscience et détachement.
20/2 : Le Karma du refus de responsabilité relationnelle
Celui-ci vient mettre en avant les vies surtout marquées par des dépendances affectives et des co-dépendances, ainsi que l’incapacité à s’engager ou à se positionner dans les relations. Donc, les défis qu’il présente dans la vie actuelle vont pousser à développer la coopération sans soumission et trouver l’équilibre malgré la dualité.
Les Nombres Maîtres : une charge karmique ?
En numérologie, les nombres doublés sont considérés comme des nombres de plus grande portée vibratoire : des nombres maîtres. La numérologie classique considère uniquement le 11/2 et le 22/4, cependant d’autres courants vont aussi placer le 33/6, voire les autres nombres doublés, dans la même catégorie.
En numérologie karmique, ils ne sont pas une dette karmique en tant que telle, mais plutôt un « engagement d’âme ». Ils sont porteurs d’une vibration spirituelle élevée, mais peuvent devenir karmiques si leur potentiel est mal utilisé ou ignoré. De plus, ils peuvent amplifier les défis karmiques si le chemin de l’âme est dévié. Ces nombres vont donc souligner une mission spirituelle à réaliser, un potentiel à éveiller, ou bien un rééquilibrage de l’âme à effectuer.
- 11/2 : L’engagement du Guide éclairé. Les talents qu’il offre sont essentiellement une forte intuition et une inspiration facilitée. En revanche, s’en détourner apporte un risque de confusion et des tensions nerveuses.
- 22/4 : L’engagement du Grand bâtisseur. Il véhicule une très grande résilience et un esprit visionnaire. Mais il y a un risque de mégalomanie ou de blocages, si l’idéal est ignoré.
- 33/6 : L’engagement du Maître guérisseur. Il offre des capacités pour soigner et une nature attentionnée. Toutefois, il y a un risque de déséquilibre affectif, voire une tendance au sacrifice de soi.
La pratique de la numérologie karmique
On peut considérer un nombre karmique comme actif, dès lors que les problématiques associées semblent constituer un schéma récurrent dans un parcours de vie.
Maintenant que les nombres karmiques n’ont plus de secret pour vous, il reste à savoir où les trouver dans un thème et quelle importance leur attribuer. Comme dans tous thèmes numérologiques, deux éléments sont étudiés en profondeur : l’identité de la personne et sa date de naissance. En pratiquant les différents calculs de base, il peut ressortir l’un de ces nombres.
Le cas des lettres manquantes
Lorsque l’identité est étudiée, les numérologues vont regarder si certaines lettres de l’alphabet ne sont pas représentées. Une lettre manquante signifie un nombre en manque et, par conséquent, une vibration absente. Cela révèle des aptitudes non développées dans des vies antérieures, en rapport avec ladite vibration. Plutôt que de nombre karmique, on parle alors de « leçons karmiques ». Cela consiste à profiter de cette vie présente pour acquérir et équilibrer ce qui doit l’être, afin de combler ces lacunes.
Les cycles et années personnelles karmiques
La date de naissance permet d’établir une trame vibratoire du Chemin de Vie, au travers de ses différents cycles, apogées, et autres paliers d’importance. C’est pourquoi de telles périodes peuvent réveiller le karma. Par ailleurs, une résonance de nombres identiques augmente le potentiel vibratoire, tout à la fois dans ce qu’il apporte de positif et de négatif.
La charge karmique selon l’emplacement du nombre karmique
Au-delà du fait que certaines dettes karmiques soient plus lourdes que d’autres, ce qu’il va être important d’observer, c’est où elles apparaissent dans le thème numérologique.
Un nombre karmique est particulièrement significatif lorsqu’il apparaît dans (par ordre d’importance) :
- le jour de naissance ;
- l’Année Personnelle ;
- le défi de l’Âme ;
- le Chemin de vie ;
- le mois de naissance ;
- le nombre d’Expression ;
- les cycles de vies et apogées.
Considérez ces trois étapes :
- identifiez la nature des dettes karmiques : Sont-ils clairement portés dans votre thème ? À quels endroits, précisément ? De quels nombres karmiques est-il question ?
- conscientisez les schémas répétitifs : Est-ce que leur nature résonne avec ce que vous vivez ? Les karmas qu’ils désignent sont-ils actifs chez vous ?
- transcendez l’épreuve ou l’obstacle : Quelles sont les leçons à apprendre ? Quels sont les défis à relever ?
Lorsque vous vous donnez pour objectif de travailler sur vous avec la numérologie karmique, il est essentiel de considérer les défis mis en lumière comme des opportunités et non pas une punition. Avoir le courage d’observer ses propres parts d’ombres et accepter qu’elles font parties de soi, ce n’est pas nécessairement cautionner les souffrances ou les conséquences qu’elles provoquent. C’est se permettre de les comprendre afin de s’en libérer.
